Un article de M. Freynet et K. Villame dans Art et Décoration avril 2011, met à l'honneur dans la rubrique "Rendez-vous des chineurs", une magnifique chaise présentée par la Galerie Vauclair, attestant de la vogue du rotin américain:
"Rarissime, la chaise en rotin américaine
Les meubles en rotin voient le jour sous le Second Empire et vers 1850, le salon en rotin est très à la mode. En France, on adopte la chaise longue ou l'esprit rocking-chair. Aux États-Unis, le canapé en rotin joue le maître des lieux. Cette matière novatrice, qui a pour principale qualité sous la pluie, inspire les rotiniers de l'époque. On doit cet incroyable modèle, appelé "Paon", daté fin XIXe siècle, aux ateliers de la manufacture Heywood Brothers & Wakefield Compagny. Avec ses courbes et ses dessins chers au style de l'époque, ce modèle dévoile toute l'excentricité dont pouvaient faire preuve les industriels de cette période. C'est d'ailleurs à Wakefield que l'on attribue cette innovation, qui consistait à utiliser la moelle de la tige de rotin, plus souple et pouvant être peinte et c'est à Heywood que l'on doit une fabuleuse machine pour courber le bois (une technique à l'origine du succès de Francis Thonet à la même période)."
Photos C. Rouffio, p. 28. |
"Rarissime, la chaise en rotin américaine
Les meubles en rotin voient le jour sous le Second Empire et vers 1850, le salon en rotin est très à la mode. En France, on adopte la chaise longue ou l'esprit rocking-chair. Aux États-Unis, le canapé en rotin joue le maître des lieux. Cette matière novatrice, qui a pour principale qualité sous la pluie, inspire les rotiniers de l'époque. On doit cet incroyable modèle, appelé "Paon", daté fin XIXe siècle, aux ateliers de la manufacture Heywood Brothers & Wakefield Compagny. Avec ses courbes et ses dessins chers au style de l'époque, ce modèle dévoile toute l'excentricité dont pouvaient faire preuve les industriels de cette période. C'est d'ailleurs à Wakefield que l'on attribue cette innovation, qui consistait à utiliser la moelle de la tige de rotin, plus souple et pouvant être peinte et c'est à Heywood que l'on doit une fabuleuse machine pour courber le bois (une technique à l'origine du succès de Francis Thonet à la même période)."
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